Avez-vous déjà remarqué combien le fait de faire quelque chose que vous aimez vous donne de l’énergie ? Même si vous êtes un peu fatiguée au départ, une fois que vous vous y mettez, vous ne voyez plus le temps passer. Et vous ressortez de votre activité en pleine forme. C’est ce qu’on appelle « être dans le flow ».
A l’inverse, si vous passez votre temps à faire des choses qui ne vous plaisent pas, dans des conditions qui ne vous conviennent pas, votre journée vous paraît bien longue. Vous y laissez toute votre énergie et, quand le soir arrive, vous êtes sur les rotules.
Comment faire alors pour éviter ces fuites d’énergie ?
Une bonne façon d’y remédier consiste à partir à la chasse aux parasitages !
Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un parasitage ?
C’est simple, c’est quelque chose qui pompe votre énergie ET sur quoi vous pouvez agir. Pas la peine donc, de vous battre contre des murs.
Vivre sans parasitage c’est décider de ne plus tolérer les choses « subies » et les remplacer par des choses « choisies ». C’est prendre les commandes de sa vie et devenir le capitaine de son navire !
Pour cela, voici une méthode simple et réjouissante en 5 étapes :
1. Faites un état des lieux.
Comment savoir le chemin parcouru, si on ne connaît pas le point de départ ?
Pour cela, vous allez lister tout ce que vous subissez au quotidien et qui sape votre énergie. Soyez exhaustif, notez tout, tout, tout ! Qu’il s’agisse de petites choses apparemment insignifiantes ou de choses évidentes. Le diable se cache dans les détails !
Mais attention, rappelez vous bien qu’il doit s’agir de choses sur lesquelles vous pouvez avoir une action !
Et pour être sûre de ne rien oublier, voici une liste de catégories à passer en revue :
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votre environnement physique
Chez vous ou sur votre lieu de travail, qu’est-ce qui ne vous convient pas ?
Exemple : les cartables des enfants qui traînent dans le couloir et empêchent de circuler -
vos relations
Que ce soit avec la famille, les amis, les collègues…, quels sont les comportements et attitudes que vous subissez ?
Exemple : passer des heures au téléphone à écouter votre copine Marie se plaindre de son mari
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les objets que vous possédez
Quels sont ceux qui fonctionnent mal ou plus du tout et sur lesquels vous vous énervez en permanence ?
Exemple : Ne jamais avoir de piles sous la main quand il faut remplacer celles qui sont usées -
votre travail
Quelles sont les choses qui vous pèsent dans la façon dont vous vous organisez ou la nature de votre travail ?
Exemple : les centaines d’emails que vous recevez chaque jour -
vos finances
Qu’est-ce qui a besoin d’être changé dans votre situation financière pour vous apporter plus de satisfaction ?
Exemple : ne pas avoir d’argent de côté pour les choses qui vous font plaisir
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vos loisirs et hobbies
De quoi en avez-vous assez ?
Exemple : votre copine qui est toujours surbookée quand il s’agit de faire une sortie ensemble -
votre style de vie
Quel genre de vie voudriez-vous mener ? Y a-t-il un écart avec celle que vous menez actuellement ?
Exemple : Vous rêvez de vivre à la campagne et vous vous retrouvez en plein centre ville -
vos états internes et émotions
Que voudriez-vous changer impérativement ?
Exemple : le sentiment d’injustice dans lequel vous vivez en permanence - votre image de vous
Quelles croyances limitantes entretenez-vous ?
Exemple : “Je suis incapable de prendre la parole en public”, “Je n’ai pas de volonté”, “Je suis nulle”… -
votre contribution au monde et votre spiritualité
Qu’est-ce qui ne vous convient pas dans ce domaine ?
Exemple : ne jamais avoir le temps de méditer
Quand vous établissez votre liste, veillez à ne rien de côté ! Il doit normalement y avoir plusieurs choses à régler dans chaque catégorie.
Mon conseil : attention à la tentation de résoudre le parasitage tout de suite. Ce serait mettre la charrue avant les bœufs avec le risque est de se contenter d’une solution de surface. (Je sais, c’est frustrant, mais la paix de l’esprit, ça se mérite ! ;))
2. Hiérarchisez !
Certains parasitages drainent votre énergie plus que d’autres. Certains trouveront une solution rapidement, d’autres prendront plus de temps.
Relisez votre liste afin de déterminer s’il y a des choses à régler en priorité, que ce soit parce qu’il s’agit d’une nuisance importante ou simplement parce que c’est un problème plus facile à régler.
Cette étape est importante parce qu’elle remonte le moral : tout n’est pas à corriger immédiatement, l’important est de se mettre en mouvement et de prendre la décision d’avancer !
3. Débusquez les bénéfices cachés
Ayez à l’esprit que si vous subissez ces choses, c’est aussi parce que vous acceptez de les subir. Ou, dit autrement, parce que vous ne faites rien de particulier pour que ça change.
Donc, avant de chercher à les éliminer, prenez le temps de chercher à comprendre en quoi ces nuisances peuvent aussi vous être utiles. Ce ne serait pas écologique de vouloir les enlever sans prendre en compte le système dans lequel elles se sont mises en place.
Pour chaque parasitage relevé, demandez-vous :
- Quel avantage est-ce que j’ai à tolérer ça ?
- Qu’est-ce que ça me rapporte ?
- Qu’est-ce que ça me coûte ?
Certains coûts seront évidents, d’autres seront plus difficiles à détecter. Certains seront directement liés à la situation, d’autres seront des conséquences de conséquences (coûts indirects).
Faites attention à ne rien négliger car des choses apparemment insignifiantes peuvent à long terme finir par coûter cher.
4. Décidez !
A ce stade, vous avez tous les éléments en main pour décider d’arrêter de subir … ou non. En effet, rien ne vous oblige à dire stop aux parasitages, c’est votre choix.
Rien que le fait d’avoir fait ce « rangement » vous sera déjà utile car il n’est jamais souhaitable de faire l’autruche et ignorer un problème.
Une fois les choses posées, vous comprendrez mieux où disparaissent vos ressources de temps, énergie, et sans doute argent.
Posez-vous simplement la question : « Est-ce que je veux continuer comme ça ? Est-ce que c’est vraiment ce que je veux ? »
5. Passez à l’action
Si la réponse est non et que vous ne voulez plus tolérer toutes ces nuisances, établissez votre plan d’actions ! Fabriquez-vous un tableau en 8 colonnes reprenant pour chaque parasitage :
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- Le nom du parasitage
- Les bénéfices
- Le coût (direct ou indirect)
- Les actions correctives envisagées
- Les gains attendus
- La date prévue de correction
- La solution apportée
- La date effective de la correction
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Et aidez-vous de ces solutions bien-être !
Grâce à ce tableau, vous pourrez suivre exactement vos objectifs et ce que vous mettez en place. Petit à petit, vous pourrez cocher les nuisances éliminées et vous pourrez être fière de vous !
Et ça, c’est diablement bon pour le moral !!!
Venez partager vos victoires dans les commentaires ci-dessous !